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FAQ > Questions les plus fréquentes

Changement de situation administrative

Vous êtes fonctionnaire actif et vous rejoignez le MEAE

Veuillez transmettre les éléments suivants à la MAEE :
  • la fiche de renseignement signée et complétée,
  • la copie d'une pièce d'état civil en cas de demande de rattachement d'un bénéficiaire ou en cas de changement dans votre situation familiale (mariage, divorce...),
  • la copie de votre arrêté d'affectation ou de nomination.
Si vous n'avez pas encore déclaré, ou si vous avez changé récemment de médecin traitant, nous vous remercions de transmettre la déclaration de médecin traitant complétée et signée.

Vous souhaitez ajouter un ayant droit

Veuillez remplir l'un des formulaires correspondant à votre demande : Merci de nous l'envoyer accompagné des pièces à fournir listées au sein de ce formulaire, ainsi que de l' « Attestation de la qualité d'ayant droit » suivante : Formulaire S3182a dument complétée.

Vous souhaitez retirer un ayant droit de sa couverture d'assurance maladie

Veuillez adresser un courrier à la MAEE ainsi que les justificatifs correspondant (acte de décès, acte de divorce, acte de rupture de pacs, etc...).

Vous attendez un enfant

Déclarez votre grossesse à la MAEE dans les trois premiers mois. Cette première démarche permettra un meilleur accompagnement et une optimisation de la prise en charge tout au long de votre grossesse.

Déclarez votre grossesse en renvoyant le document « premier examen prénatal » remis par votre médecin : le feuillet rose à la MAEE avant la fin de votre 3ème mois de grossesse, Les deux feuillets bleus à votre caisse d'allocations familiales (CAF). A la naissance de votre enfant, veuillez envoyer un justificatif d'état civil à la MAEE.

Vous adoptez

Si vous adoptez un enfant en France ou à l'étranger, le congé d'adoption, sur le modèle du congé maternité, vous permet de passer du temps avec votre enfant. Pour constituer votre dossier, vous devez fournir à votre caisse d'Assurance maladie plusieurs documents, en fonction de l'origine de l'enfant que vous adoptez.

Si vous adoptez un enfant en France : vous devez obtenir une attestation de mise en relation des services départementaux de l'adoption indiquant le début de la période d'adaptation ou une attestation de placement.

Si vous adoptez un enfant à l'étranger : vous devez fournir une photocopie du passeport de l'enfant ou tout autre document officiel sur lequel figure le visa accordé par le Service de l'Adoption Internationale (SAI) ; sachez que la date du visa équivaut à la date de placement de l'enfant.

Attention : vous ne pourrez pas percevoir d'indemnités journalières tant que le SAI n'aura pas accordé son visa à l'enfant.

Pendant toute la durée de votre congé parental d'éducation, vous conserverez vos droits au remboursement de vos soins en cas de maladie et de maternité. Pour plus d'informations, contactez la MAEE.

Vous avez besoin d'une CMU-C

Veuillez trouver toutes les informations utiles à la demande de CMU-C sur le document suivant : Couverture maladie universelle complémentaire et aide pour une complémentaire santé (Formulaire S3711).

Attention : la demande de CMU (3 pages) est à compléter et à envoyer à la Caisse Primaire d'Assurance Maladie de votre département de domicile.

Votre état de santé entraîne une ALD

Veuillez transmettre à la MAEE le protocole de soins rédigé par votre médecin traitant.

Vous êtes en arrêt maladie

Veuillez envoyer l'avis d'arrêt de travail à la MAEE.


Comprendre le système de soin

Le médecin traitant

Le médecin traitant est le pilier du parcours de soins coordonné : il vous oriente, avec votre accord, vers le ou les praticiens les plus appropriés.

Son rôle

Le médecin traitant est votre interlocuteur privilégié : il assure le premier niveau de recours aux soins. Il joue également un rôle clef de coordination dans le cadre de soins de longue durée, en établissant un protocole de soins. Si nécessaire, il vous oriente, avec votre accord, vers un spécialiste au mieux de vos besoins.

Le médecin traitant peut être un généraliste ou un spécialiste, exerçant en libéral, salarié d'un centre de santé ou d'un établissement ou service social ou médico-social, ou médecin hospitalier.

Incitation financière

Le patient qui ne passe pas par le médecin traitant est moins bien remboursé :

  • chez le médecin généraliste de secteur 1 : la prise en charge de la Sécurité sociale est de 30% du tarif de consultation en vigueur (au lieu de 70%),
  • chez le médecin spécialiste : les dépassements d'honoraires sont autorisés, y compris en secteur 1, et le taux de prise en charge de la sécurité sociale est de 30% (au lieu de 70%).

Cependant, dans les cas suivants, le passage par le médecin traitant n'est pas nécessaire, consultations en accès direct autorisé :

  • pédiatrie, les soins dentaires exécutés par un chirurgien dentaire,
  • stomatologie, sauf pour des actes chirurgicaux lourds,
  • ophtalmologie (pour les soins suivants : la prescription et le renouvellement de lunettes, les actes de dépistage et de suivi du glaucome),
  • gynécologie (pour les soins suivants : les examens cliniques gynécologiques périodiques, y compris les actes de dépistage, la prescription et le suivi d'une contraception, le suivi d'une grossesse, l'IVG médicamenteuse),
  • psychiatrie pour les assurés de 16 à 25 ans,
  • suivis et contrôles prévus dans un protocole de soins,
  • urgences auprès des services hospitaliers, SAMU, SOS médecins ou auprès d'un autre médecin que le médecin traitant,
  • éloignement du domicile habituel (ex : sur le lieu de vacances).

Téléchargez le document Médecin traitant mode d'emploi

Déclarer ou changer de médecin traitant

Chaque assuré ou ayant-droit de plus de 16 ans doit choisir un médecin traitant avec l'accord de celui-ci. L'aval d'un des parents est requis pour les mineurs. Ce choix est formalisé par le document « Déclaration de choix du médecin traitant » que vous co-signez avec votre médecin. Ce formulaire doit être retourné au gestionnaire de votre régime obligatoire d'Assurance maladie.

Téléchargez le document « Déclaration de choix du médecin traitant »

Vous n'êtes pas obligé de vous déplacer spécialement pour remplir le formulaire. Profitez d'une prochaine consultation avec votre médecin ou d'un déplacement au cabinet sans consultation pour le remplir. Cette formalité est gratuite.

Vous pouvez changer de médecin traitant lorsque vous le souhaitez, en complétant un nouvel imprimé de choix.

Les participations financières

Certaines contributions, comme la participation forfaitaire de 1 euro, la franchise médicale, le forfait hospitalier et le forfait 18 euros, restent à votre charge*.

La contribution forfaitaire de 1 euro

Une participation forfaitaire de 1 euro est déduite de vos remboursements pour un acte réalisé par un médecin. Elle est également due lors d'un examen radiologique ou d'une analyse de biologie médicale. Elle s'élève à 1 euro par acte, dans la limite de 4 euros par jour, pour un même professionnel de santé.

Les enfants de moins de 18 ans, les femmes enceintes, à partir du 6ème mois de grossesse et jusqu'au douzième jour après la date de l'accouchement et les bénéficiaires de la CMU-C sont dispensés de cette participation financière.

Si vous bénéficiez du Tiers-payant, la contribution forfaitaire est déduite lors d'un remboursement ultérieur en votre faveur.

La franchise médicale

Une franchise médicale s'applique sur les boîtes de médicaments, les actes paramédicaux et les transports sanitaires. Le montant de la franchise s'élève à :

  • 50 centimes d'euro par boîte de médicaments,
  • 50 centimes d'euro par acte paramédical effectué par les masseurs-kinésithérapeutes, les infirmières, les orthoptistes, les orthophonistes et les pédicures podologues,
  • 2 euros par transport sanitaire (ambulance ou véhicule sanitaire léger) ou non sanitaire (taxi).

La franchise médicale est plafonnée à 50 euros par an. Un plafond journalier est également défini : il ne peut être déduit plus de 2 euros par jour pour les actes paramédicaux et 4 euros pour les transports sanitaires. Les enfants de moins de 18 ans, les femmes enceintes et les bénéficiaires de la CMU-C sont dispensés de cette participation.

Si vous bénéficiez du Tiers-payant, la franchise médicale est déduite lors d'un remboursement ultérieur en votre faveur.

Le forfait hospitalier

Le forfait journalier hospitalier est une participation financière non remboursée par la Sécurité sociale pour tout séjour dans un établissement de santé supérieur à 24 heures. Il s'élève à 18 euros par jour en hôpital ou en clinique et 13,50 euros par jour dans le service psychiatrique d'un établissement de santé.

Sont exonérés du forfait hospitalier :

  • les femmes enceintes hospitalisées pour l'accouchement pendant les quatre derniers mois de grossesse et jusqu'au douzième jour après l'accouchement,
  • les bénéficiaires de la CMU-C ou de l'aide médicale de l'État,
  • les nouveaux nés hospitalisés dans les 30 jours suivant leur naissance,
  • les personnes hospitalisées à cause d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle,
  • les personnes soignées dans le cadre d'une hospitalisation à domicile,
  • l'enfant handicapé âgé de moins de 20 ans, s'il est hébergé dans un établissement d'éducation spéciale ou professionnelle,
  • les titulaires d'une pension militaire

Le forfait 18 euros

Une participation forfaitaire de 18 euros à votre charge s'applique :

  • aux actes dont le tarif est supérieur ou égal à 120 euros, ou ayant un coefficient supérieur ou égal à 60, qu'ils soient pratiqués en cabinet de ville, dans un centre de santé, ou dans un établissement de santé (hôpital, clinique) dans le cadre de consultations externes,
  • aux frais d'une hospitalisation en établissement de santé, y compris en hospitalisation à domicile (HAD), au cours de laquelle est effectué un acte thérapeutique ou diagnostique dont le tarif est supérieur ou égal à 120 euros ou ayant un coefficient égal ou supérieur à 60,
  • aux frais d'une hospitalisation consécutive à une hospitalisation répondant aux conditions mentionnées ci-dessus et en lien direct avec elle.

De plus, lorsque plusieurs actes sont effectués par le même praticien au cours d'une même consultation, leur tarif et/ou leur coefficient peuvent se cumuler. La participation forfaitaire de 18 euros s'appliquera dès lors que le tarif résultant de ce cumul est supérieur ou égal à 120 euros ou que le coefficient résultant de ce cumul est supérieur ou égal à 60.

Lorsque plusieurs actes d'un tarif supérieur ou égal à 120 euros, ou ayant un coefficient supérieur ou égal à 60, sont effectués par le même praticien au cours d'une même consultation, la participation forfaitaire de 18 euros ne s'applique qu'une seule fois.

En cas d'hospitalisation, lorsque un ou plusieurs actes d'un tarif supérieur ou égal à 120 euros, ou ayant un coefficient supérieur ou égal à 60, sont effectués pendant le séjour, la participation forfaitaire de 18 euros ne s'applique qu'une seule fois par séjour, pour l'ensemble des frais d'hospitalisation.

La participation n'est pas due dans certains cas :

  • les actes de radiodiagnostic, d'IRM et de scanner,
  • les frais de transport d'urgence,
  • les frais d'hospitalisation à partir du 31ème jour d'hospitalisation consécutif,
  • les frais d'acquisition des prothèses oculaires et faciales, des orthoprothèses et des véhicules pour handicapés physiques,
  • les frais afférents à la fourniture du sang humain, du plasma ou de leurs dérivés, et de lait humain.

Les frais de prothèses dentaires, d'analyses de biologie et d'actes d'anatomo-cyto-pathologie ne sont pas non plus concernés par le forfait de 18 euros et restent, quel que soit leur tarif ou leur coefficient, pris en charge dans les conditions habituelles (le ticket modérateur restant à la charge de l'assuré).

* NB : Ces contributions sont sous certaines conditions remboursées par les organismes complémentaires

Les dispositifs d’aide

Il existe deux dispositifs d'aide pour faciliter l'accès aux soins pour les personnes à faibles ressources : la Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMU-C) et l'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé (ACS).

La Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMU-C)

La Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMU-C) permet un accès aux soins aux personnes à faibles ressources ou en situation de précarité. Elle prend en charge les dépenses restant après l'intervention du régime de base de Sécurité Sociale.

Elle offre ainsi la prise en charge du ticket modérateur, du forfait journalier hospitalier et d'une partie des frais exposés au delà du tarif de remboursement en matière d'optique, de prothèses dentaires et d'appareillage.

Les bénéficiaires de la CMU-C sont également dispensés de faire l'avance des frais chez le médecin, les auxiliaires médicaux et les fournisseurs de matériels médicaux (appareils correcteurs de la surdité, optique...) et sont exonérés de la participation forfaitaire de 1 euro.

Plafond annuel de ressources pour l'attribution de la CMU Complémentaire depuis juillet 2013
Nombre de personnes composant le foyer Montant du plafond annuel en France métropolitaine Montant du plafond annuel dans les départements d'outre-mer*
1 personne 8 593 € 9 564 €
2 personnes 12 889 € 14 346 €
3 personnes 15 467 € 17 215 €
4 personnes 18 045 € 20 084 €
Par personne en + + 3 437,182 € + 3 825,585 €
* hors Mayotte où la CMU-C ne s'applique pas.

L'aide à l'acquisition d'une complémentaire santé (ACS)

Cette aide concerne toutes les personnes dont les ressources sont faibles mais légèrement supérieures au plafond ouvrant droit à la Couverture Maladie Universelle Complémentaire (CMU-C).

En fonction de leur âge et de leur situation familiale, les bénéficiaires reçoivent une aide comprise entre 100 (- de 16ans) et 500 euros (60 ans et +), sous la forme d'une attestation chèque à faire valoir auprès d'un organisme de complémentaire santé.

Plafond de ressources pour l'attribution de l'ACS depuis juillet 2013
Nombre de personnes composant le foyer Plafond annuel en France métropolitaine Plafond annuel dans les départements d'outre-mer*
1 personne 11 600 € 12 911 €
2 personnes 17 401 € 19 367 €
3 personnes 20 881 € 23 240 €
4 personnes 24 361 € 27 114 €
Par personne en + 4 640,196 € 5 164,539 €
* hors Mayotte où la CMU-C ne s'applique pas.

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Les droits des fonctionnaires sont différents de ceux des salariés du monde du privé. Au travers de cette fiche, nous vous proposons une éclaircie sur les droits des fonctionnaires concernant les congés maternité, paternité et parental.

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PRADO est un service de l'Assurance maladie qui a pour objectif de vous proposer un accompagnement personnalisé par une sage-femme libérale à votre retour à domicile après votre accouchement.

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Qualifié par l'Organisation Mondiale de la Santé de fléau du XXIème siècle, le diabète touche déjà près de 3 millions de personnes en France, dont 600 000 ignorent leur état. Pour prévenir la maladie, tout commence par une bonne hygiène de vie, alimentation adaptée et exercice physique quotidien.

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Rien de tel que la pratique régulière d'une activité physique pour être en pleine forme. Elle protège de l'obésité et de nombreuses maladies. Pour profiter de ses bienfaits, inutile de se transformer en sportif de haut niveau. Il suffit de bouger plus souvent au quotidien !

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Avoir une bonne alimentation

Entre nécessité et plaisir, l'alimentation peut aussi être source de danger pour la santé. Nous sommes aujourd'hui tentés en permanence par des produits trop riches en sel, en sucre, en graisse... et par des habitudes alimentaires malsaines.

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Je me vaccine

La vaccination est LA grande révolution médicale des XIXème et XXème siècles.

Aujourd'hui, dans les pays développés il est difficile de percevoir les risques liés aux maladies graves, qui sont devenues rares ou bénignes grâce à la vaccination. Les moins de 40 ans n'ont pas connu les vagues de décès dus à la grippe ou au tétanos. Dans leur enfance, ils n'ont eu ni la coqueluche, ni la typhoïde, ni la poliomyélite, ni la variole ni la diphtérie. Leurs bébés ne sont pas morts à cause de la rougeole. Même les méningites sont devenues rares. En revanche, ils ont reçu beaucoup de vaccins et, quand ils ont des enfants, la gestion des vaccinations est devenue compliquée. Après avoir été considéré comme un miracle, le vaccin est devenu un souci.

Les maladies infectieuses ont une particularité : elles réapparaissent quand on les néglige. La diminution du nombre des personnes vaccinées s'accompagne d'une recrudescence de cas chez les enfants et les adultes. Depuis une trentaine d'années, ce phénomène est régulièrement mis en évidence : en Russie, cas de diphtérie et de poliomyélite après l'effondrement politique de l'URSS ; en Afrique, épidémies néonatales variées parmi les populations victimes de guerres civiles ; en Europe, surmortalité chez les personnes âgées non vaccinées contre la grippe ; en France, foyers épidémiques de rougeole dans les zones où des sectes refusent la vaccination.

Chacun est libre de se vacciner ou non. Craindre les vaccins, c'est accepter le risque de contracter des maladies.

Dr Jean Marie Cohen
Open Rome, 31 août 2013